Comment mieux observer les performances de la logistique en France ?
La mission relative a l’observation du secteur de la logistique a eu pour but d’orienter la décision de l’État sur les voies et moyens d’assurer cette fonction d’observation. Malgré une normalisation européenne, coexistent de nombreuses définitions de la logistique dans chaque pays. Le principe général est néanmoins d’englober les transports. les entreposages avec les activités qui y sont associées, et les activités d’organisation. Les différences entre ces définitions regardent les activités collatérales. Les missionnés recommandent que la France demande à la Commission européenne de définir le cadre des statistiques sur la logistique en Europe, et soutienne la proposition déjà présentée d’instituer un observatoire européen de la logistique. Il est souhaitable que la France ait une contribution plus forte et plus active auprès du « Forum sur le numérique dans les transports et la logistique » (DTLF). La partie française ne doit cependant pas attendre l’issue des travaux pour se mobiliser. À cet effet, les missionnés proposent 22 classes d’indicateurs clefs de performance réparties dans huit domaines clefs de performance : « Efficacité », « Qualité », « Coûts », « Impacts environnementaux », « Sécurité et sûreté », « Développement social », « Développement territorial » et « Innovation ». Ces indicateurs serviront à l’amélioration des performances de la filière. Ils confirment l’intérêt de constituer un comité de filière de la logistique en France avant la fin de 2016, et de la doter d’un observatoire permanent de la logistique (OPL). Il suggèrent que l’État demande au Comité national routier (CNR) de se transformer en Comité national de la logistique (CNL) et d’étudier la création d’un OPL à partir de l’observatoire routier existant.
Accès au Rapport (n° 010353-01)
Auteurs : Hervé de Tréglodé, CGEDD, Lionel Arcier, CGE
Publié le 7 juin 2016